[Song fic] (IEGO) Nuit démoniaque

[ Song fic] (IEGO) Nuit démoniaque .


Shindou Takuto, stratège des Raimon, rentrait tranquillement chez lui. Pourtant quelque chose tout au fond de lui lui criait que ce n'était pas une soirée comme les autres... Quelque chose, il ne savait pas quoi, mais quelque chose lui serrait la gorge, le brun progressait lentement, respirant avec difficulté sans même savoir pourquoi. Il arriva vite chez lui, où étonnamment, aucune jeune fille de la horde de servantes ne vint le coller, étrange … Cette sensation ne l'avait pas quitté. Il passa l'entrée et une voix, tous les clichés de la peur ne l'auraient pas décrite, elle commença ainsi à chantonner à son oreille...

«  Ding dong. Ouvre moi ta porte, je suis arrivée. Il est inutile de te cacher. Ding dong, ouvre-moi ta porte, je suis arrivée, aucune chance pour toi pour m'échapper »


Plus flippant tu meurs, cependant, dans un besoin nerveux de vérifier, Shindou avança jusqu'à la fenêtre, historie de vérifier si ce n'était pas une sale blague de Kariya et compagnie, mais plus un doute quand à cette piste quand il découvrit devant sa porte l'ombre fantômatique d'une fille aux longs cheveux blancs, le plus saisissant étant surement ses grands yeux noirs à la fine pupille rouge qui le fixait avec un air féroce qui lui fit avoir des sueurs froides. Il resta pétrifié alors que la chanson continuait dans sa tête

«  Le nez à la fenêtre. Nos yeux se croisent derrière le verre. Pétrifié de terreur, je veux te voir d'un peu plus près . »

Shindou, dans sa surprise, laissa tomber son sac de cours, qu'il tenait jusque là à la main, puis couru jusqu'aux grands escaliers de marbre qui menaient à sa chambre. Son coeur battait vite, trop vite, la peur lui donnait des ailes alors que la voix lui semblait toujours plus proche.

«  Ding dong, j'entre dans ta maison. Il faut te hâter, tous les deux on va bien s'amuser !Dong dong, j'entre dans ta maison. Il faut te cacher, c'est à cache-cache que l'on va jouer, non ! »

Il ne restait dans l'esprit ébranlé par la macabre  musique de Shindou que la peur, celle de la peur pure, de se faire attraper par cette effrayante fille aux yeux rouges infernaux, il se mit à courir le plus vite possible, sans se retourner, de peur de la voir surgir derrière lui. Les escaliers lui semblaient bien plus longs à escalader, son souffle s'échappait vite de ses lèvres pour revenir tout aussi rapidement dans ses poumons.

«  Tes pas sur le plancher, je peux les entendre d'où je suis ! Et ton souffle paniqué. Je t'écoute tenter de t'enfuir. CACHE TOI ! Je peux apercevoir ta tête ! CACHE TOI ! Je peux apercevoir ta tête ! CACHE TOI ! Je peux apercevoir ta tête !CACHE TOI ! Là bas dans le noir! »

Enfin arrivé dans sa chambre, le souffle court, Shindou cherchait un endroit dans la pièce sombre, il avisa le bureau brun et sans attendre plus longtemps, il se glissa en dessous, caché par la chaise, l'air infernal tournant dans sa tête encore et encore, il la sentait prête à exploser. La peur au ventre il attendit, maudissant l'absence totale d'autre forme de vie dans la maison.

«  Toc toc, je suis à ta porte et je vais entrer. Je n'ai pas besoin de demander. Toc toc, je suis dans ta chambre. Où t'es-tu caché? Le jeu est bientôt terminé, non ? »

Le souffle bloqué dans sa gorge serrée, l'adolescent brun serra un peu plus ses jambes repliées sur son torse, elle avança vers son lit en chantonnant encore l'horrible mélodie

«  J'ai cherché sous ton lit. Dans la chambre plongée dans le noir. Tu n'étais pas ici, peut-être es-tu dans le placard? »

Muet, Shindou pria encore et encore qu'elle reste là, qu'elle ne bouge plus, à l'opposé de lui, pourtant, sa tête tourna à 180 degré dans un air de psychopathe qui le fixa, c'était fini pour lui pensa-il, elle s'avança, sûre d'elle, et en profita pour continuer sa chanson, avançant lentement, au rythme de la musique.

«  Ding, dong, je t'ai trouvé...  DING DONG, tu étais ici, maintenant tu l'es. DING DONG, je t'ai attrapé, Maintenant tu l'es.  DING DONG, j'ai enfin gagné, maintenant tu l'es. DING DONG, et voici ton gage ! »

Le monstre avait poussé la chaise d'un coup de sa paume, son coeur s'arrêta à la vue de ses yeux si proches. Elle leva sa main et d'un rapide mouvement, le griffa au visage. Son cri de douleur résonna en même temps que la fin de la mélodie qui acheva de le traumatiser, ses yeux le brulait horriblement. Il ne voyait que du noir


«  Ding dong, c'est la fin du jeu. Rien n'est resté. Ding dong, je vous dis adieu... »

Il avait mal, il ne voyait que du noir, noir comme ses yeux, Shindou se sentait mal. Sa surprise ne se fit que plus grande quand d'un coup quelque chose éclaira son esprit. Il entendis une voix qui l'appelait, bien plus rassurante de son point de vue que celle qu'il avait entendu chanter dans sa tête peu avant...

«  - Shindou! Hé Shindou! Tu dors encore?
  - Non Kirino, heureusement que non... Marmonna celui-ci, les yeux encore fermés mais soulagé au possible que ce n'était qu'un rêve »

Plus rassuré d'un coup. Shindou ouvrit ses yeux, il vu flou pendant quelques secondes, il profita de ce laps de temps pour remettre son esprit en place, il leva son regard vers son ami, comment avait-il pu oublier qu'il avait été invité chez Kirino, pour fêter son propre anniversaire de surcroit ? Il lança un regard  pensif à son ami qui ne lui rendit étonnamment pas, Shindou ne compris pas pourquoi il le regardait avec un air de poisson rouge sorti du bocal, les yeux gros comme des ballons de foot. Kirino lui demanda alors.

«  Shindou, pourquoi tu as les yeux noirs? »

Le dit-Shindou, ne comprit pas, il regarda vers le miroir en face du lit et s'arrêta.

Il avait les yeux noirs, noirs comme la nuit, une nuit sans lune, sa pupille était fine ,comme celle d'un félin, et rouge, rouge comme le sang. Il avait déjà vu ses yeux. Ceux qui la fixaient sombrement, sadiquement, accompagné par cette maléfique mélodie. C'était les mêmes yeux que la fille de son rêve, Il ne comprit pas.

Pourquoi lui ?



La musique : www.youtube.com/watch?v=hszi5wd5X6Q